
Félicitations à Luis Gueirrero, finisher en 3h12 du triathlon M de Veilles Maisons en compagnie de son guide Renald.
Le CR de Luis : » J’étais venu faire du triathlon, je me suis retrouvé à faire de la galère. Le lendemain du trail de Chartres je me suis fait un méga torticolis, ça à la même forme que les pâtes mais c’est pour le cou …
La journée semblait belle un franc soleil du vent, malgré ce 2e jour des Saints de glace, ouh !!! que je n’aime pas cette période.
Avec mon guide Rénald et sa copine Séverine, qui sera notre photographe officiel, nous voici sur la route pour rejoindre la Sologne … Nous arrivons sur le parking tout est ok, nous sommes largement en avance et nous dégustons un riz au lait très bon fait par Rénald.
Nous sortons le tandem du véhicule, la roue arrière se monte sans problème, la roua avant fait de la résistance car l’attache rapide est trop serrée, impossible de le faire à la main et pas de pince en vue et ce que nous voulions éviter arriva … le serrage rapide casse et donc plus possible de la monter, le triathlon est fini avant d’avoir commencé il est 13h50, le départ est prévu à 15h00.
C’est le désarrois le désespoir, mais dans ses recherches sur le parking Rénald trouve un mécano qui nous donne un boulon nous sommes sauvés, nous prenons nos affaires et nous nous dirigeons au parc à vélo avec le dossard déjà pris, le 131, et là il ne faudra pas crever de la roue avant sinon c’est abandon sur crevaison comme en F1, oui mais sur un tri c’est méga rageant !!!!!.
Nous nous affairons pour préparer nos transitions, et là un message de sursis le départ est avancé pour 15h15 le temps de laisser aux concurrents de rejoindre le parc à vélo, nous sommes 500, et petite précision l’eau est à 25 degrés et les combi sont interdites !!!!
Non je déconne il faut en enlever onze des degrés soit 14 pour être précis, ça va être pour les hommes concours de la plus petite quéquette en eau vive, sortez les microscopes à balayage électronique, et pour les femmes concours des saints ayant la plus grosse pointe en eau vive … et là j’agonise même avant d’avoir pu toucher à l’eau tellement que c’est froid pour mon cerveau avec mon torticolis il me fait la misère depuis 15 jours
Nous nous dirigeons vers la plage, avec une musique de ACDC remixée sensée me réchauffer le cerveau, mais que dalle, je rentre dans l’eau je m’allonge et là patatraque, ou un truc dans ce genre-là, ma putain de combi fuit de partout dans mon dos, je suis déjà tout mouillé et tout refroidi, pour le concours j’ai toutes mes chances j’ai la ‘’pole position’’, nous n’avons pas eu le temps de nous échauffer.
(LA JE VEUX TIRER UN GRAND COUP DE CHAUPEAU A UN ANONYME PENDANT QUE NOUS PATIENTIONS , UN HANDISPORT SUR LE S FINISSAIT SON EPREUVE PARTIE A 11H00. IL NE POUVAIT PAS UTILISER SON BRAS GAUCHE MIS EN ECHARPE, ET SA JAMBE GAUCHE IL NE LA LEVAIT PRESQUE PAS POUR LA PLIER , A SON PASSAGE C’EST LA STANDING OVATION DES 500 TRIATHLETES DU M, NAGER PEDALER ET MARCHER QU’AVEC UN BRAS ET UNE JAMBE VALIDES, VOUS COMPRENNEZ TOUT DE SUITE SA PUTAIN DE GROSSE GALERE QU’EST LA SIENNE, LA MIENNE C’EST DU PIPI DE CHAMEAU, TOUS MES RESPECTS MAN BRAVO !!!!! )
Nous retournons au départ sur le ‘’sable chaud ‘’, a moins froid que l’eau et c’est le top départ’’ de ma galère, pour moi c’est de la natation en eau froide, impossible de mettre la tête dans l’eau et encore moins de la tourner à cause du torticolis, et je ne sais pas où se situe la corde de swim and run pour suivre la même trajectoire que Rénald.
Je ne sais même pas comment nager, le corps est froid car nous n’avons pas pu nous échauffer, nager le crawl est impossible, je fais la nage du chien mais je n’avance pas et impossible de suivre la trajectoire de la swim and run, je nage une espèce de brasse tête hors de l’eau qui de temps à autre me fais boire la tasse, et avec ma main gauche j’arrive à toucher la corde pour suivre la trajectoire, je suis un vrai boulet, les arbitres sur les canoés devaient être mort de rire en me voyant, que ce 1er tour de 750m va être long et difficile !!!! je ne sens plus mes peids pour nager, ils sont comme anesthésiés par le froid, les doigts des mains ça va encore.
Petit à petit je me force à rentrer la tête dans l’eau, un semblant de crawl tout les 2 battements côté gauche, que l’eau est froide je la relève impossible de tenir longtemps c’est vraiment une galère, je ne lâche rien, je me bas avec moi-même, je sais qu’au 2e tour cela ira beaucoup mieux quand je serai chaud, je me force a le faire même si c’est compliqué, petit à petit je commence à tourner la tête dans l’eau des 2 côtés, ça va le faire.
Nous sortons et re-rentrons dans l’eau à l’australienne, ce pas de course à permis de monter la température corporelle et hop nous plongeons là je retrouve dans cette eeu froide mes sensations de glisse en eau libre, ce 2e tour ça va êtes fastoche !!!! car j’ai trouvé mon rythme de battement de bras et de respiration et aucune tasse sur ce 2e 750m, bref que du bonheur, là j’apprécie vraiment cet instant unique et la sensation de glisse dans l’eau et mon torticolis est aux abonnés absents, c’est le pied, ‘’après ça je peux mourir tranquille mais le plus trad possible’’ comme l’a dit Thierry Roland en 1998.
Nous sortons de l’eau vers le parc à vélo pour nous changer, je suis trempé jusqu’aux os à cause de cette combi qui n’est plus étanche, nous enfilons le coupe-vent casque chaussures lunettes et gans et c’est parti pour ce clm de 40 km sur le tandem Nous réalisons le 400e temps sur 418 en 51’30’’

Il y aura 2 boucles de 20 km a effectuer, et le vent nous seras toujours défavorable, il doit souffler par rafales entre 40-60 km/h, Notre objectif sur ce clm est y aller à fond pour avoir les grosses cuisses et simuler une bonne fatigue musculaire avant la cap, comme celle que nous aurons sur le L de Vendôme et le XXL de Saint-Malo.
Nous rattrapons et doublons pleins de cyclistes pendant ces 2 boucles, le drafting est interdit (prendre les roues et rester derrière à l’abris du vent), sinon punition d’un carton bleu et le 2e c’est la disqualification, Les commissaires de courses en motos sillonnent la course pour veiller au grain, nous sommes doublés par 4 beaux vélos clm des extra-terrestres, pour eux le vent n’a aucun effet, en fait ce sont les quatre 1er qui nous mettent un tour de parcours dans la gueule. Nous continuons à pédaler fortet à tourner les jambes, j’appuie franchement et je sens mon guide qui de temps à autre coince, je l’encourage, le vélo est mon élément, il tient le choc je fais une relance derrière en danseuse après le 2e passage du virage à 90° avec vent de face et faux plat montant pour doubler un petit paquet en zigzagant pour éviter de faire du drafting, pas évident en tandem, c’est clair avec le vent nous roulons moins fort que prévu qui était de faire 35-36 de moyenne, à 2000 m nous levons le pied pour décontracter les cuisses avant d’arriver sur le parc à vélo.

Entrée dans le parc au pas de course nous nous changeons et c’est parti pour la cap, nous avons le 200e temps sur 418 en 1h16, un peu moins de 32 km/h déçu de notre prestation à cause du vent.
Voilà la cap c’est parti, au programme un espèce de semu-train avec ornières trous cailloux marécages racines d’arbres et un peu de monté. Rénald m’avait dit que c’était carrossable pour moi avec 2 tours de 5 km, je me mets à courir à fond dans les 95%, c’est en cap que je suis le plus faible et donc pas de temps à perdre en stratégie de course, les cuisses font males mais le cerveau me dit d’y aller ça va le faire, je suis à donf sans être dans le rouge.
Rénald me guide en fonction des pièges du chemin, involontairement nous coupons la route ç quelques coureurs qui voulaient nous doubler nous sommes tout excusés. Je me fais doubler par beaucoup de coureurs et à chaque fois j’ai le droit à des mots d’encouragements et même à des applaudissements, cela renforce le moral, je ne lâche rien et Rénald me booste et me guide d‘une main de maitre dans les parties plus difficiles, dans les marécages je sors par 2 fois les pieds au sec, ce qui est un avantage pour courir sans avoir de boue de gravillons dans les pieds qui vous pourrissent une course en moins de 2.

La ligne d’arrivée approche sur une montée, les jambes sont aussi dures que du métal mais c’est fait c’est fini nous avons fait, le 384e temps sur 418 en 1h04’30’’, soir 4’’ de plus que sur la corrida de Houilles où c’était plait et du goudrons, oui j’ai progressé en cap, mais pas encore assez à mon gout je me fais doubler trop facilement.
Résultat final 387e sur 418 en 3h12, cela s’annonce idéal pur le L de Vendôme et le XXL de Saint-Malo, ça c’était à l’arrivée du M.
Mais ayant fait ce CR tardivement des mauvaises nouvelles sont apparues entretemps, depuis le 14.05 je suis malade et chopé une cystite du à la fatigue et un coup de froid, antbio jusqu’au 01.06 inclus, et surtout j’ai appris le que XXL des corsaires de Saint-Malo a été annulé car pas asser de participants.
Vendôme devient mon objectif principal même en étant affaibli je veux aller jusqu’au bout et être finisher, je combattrai la fatigue de mon corps afin de respecter les horaires barrières, ça va être génal, et en plus j’adore quand un plan se déroule sans accrocs !!!! A dimanche les amis ».
Bravo Luis 💪