UFOLEP
Félicitations à nos andresiens qui participaient ce lundi 21 mai à l’épreuve UFOLEP 3 de Bouffemont. A noter la belle 13e place de Benjamin Berrigaud. Sur cette course, Manu Randon, a été victime de « malchance ». Victorieux du sprint final, sa première place lui était instantanément retirée. Perdu dans les calculs des tours (8 de prévu), l’organisation en rajoutait un de plus !
Le CR de Manu : « Victoire à l ufolep 3 de Bouffemont même si officiellement l’organisation a eu un loupé et me classe au delà de la 40eme place. Merci à mes potos benjamin Berrigaud, kevin Zanotti et thomas Lemaire avec qui on s est bien éclaté. La course prévue était 8 tours de 7km. Dans le dernier tour, bien lancé par benj je passe la ligne en premier, puis je m arrête jusqu’à ce qu’on me dise qu’il reste encore un tour, car avec tous les dépassements des retardataires, l organisation ne savait plus on ils en étaient. … bref impossible de relancer ».
Bravo à tous
La presse en parle
On parle du TCA sur le site internet du journal des 2 rives. Merci à Rodrigo Acosta, rédacteur du journal pour l’écriture de l’article et sa présence lors du triathlon des Mureaux. Article disponible dans la rubrique abonné du J2R : Cliquez ici
Les photos du TCA
Suite à un soucis technique, les photos du triathlon des Mureaux sont de nouveau en lignes : Cliquez ici
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Le CR de Luis
Voici le compte-rendu de Luis Guerreiro qui était hier au triathlon des Mureaux accompagné de Sandra Furtak, Matthieu Marchand et Eric Gourvest. L’équipe se classe 76e en 1h26 de ce triathlon S en contre-la-montre par équipe.
Le CR de Luis : « La météo était brumeuse et fraîche avant d’arriver dans le zone de transition pour déposer nos affaires et nous préparer.
Et tout doucement le soleil pointait le bout de son nez, nous nous sommes habillés et rejoignons l’étang nous seront les 1er à partir et l’eau est à 18-19 degrés, nous n’avons pas eu le temps de nous échauffer les muscles et le cardio, nous partons à froid, je déteste ça, j’ai pas la pression de la compétition.
Le départ est donné au pistolet, un coup de feu est tiré, au loin un Boeing s’écrase, une balle perdue peut-être ? lol
Je ne le sais pas encore, mais le boeing écrasé dans l’eau, dans quelques instants c’est moi qui auras cette lourde tâche à assumer ….
Nous rentrons dans l’eau à l’australienne, mais sans les vagues, le cardio s’affole, je commence à nager et je bois la tasse, enfin les tasses 3 fois, j’avais un petit peu soif, problème c’est qu’en buvant à l’insu de mon plein gré l’eau est passé par les poumons, et ça je l’avais pas franchement prévu….
En clair je me noie, impossible de récupérer mon souffle, et bine évidemment aucune sirène dans l’eau pour me porter secours, donc obligé de me débrouiller tout seul, je me plaindrai à l’organisation pour cette incompétence flagrante !!!!! (j’étais à 2 doigts de me mettre sur le dos)
Je tousse je crache un vrai tuberculeux, je ne réussis pas à retrouver mon souffle les glaires s’y mettent aussi, c’est Matthieu mon guide en natation, il nageait trop vite pour moi sans échauffement au préalable.
Pendant que j’adopte la position de nage comme les chiens pour reprendre un peu de souffle et ne pas faire du sur place, le chrono lui continue de tourner, je reprends un peu le crawl, Mat donne la corde à Eric .
Dans la gestuelle avec mon côté Dardevile associé à mon côté Pièrre Richard, je lui mets un coup de poing dans le nez ; il saigne, au lieu de décimer les adversaire je le fais sur ma propre équipe, bref une vrai galère, Sandra continue à m’encourager dans l’eau, nous arrivons à la bouée des 400 m..
Là je me reconcentre sur ma gestuelle de natation, je me remémore les conseils du coach en natation Rudy Paqui, nous serons aussi les adversaires d’un jour, à l’arrivé je lui mettrai pas loin mais loin…. de 28 min et 11 sec. … ouais vous avez bien lu je lui ai mis pas loin de 28’11 sec dans la figure, mais devant moi !!!!
Mes muscles un peu plus chauds, je retrouve en partie mon souffle et le retour est beaucoup mieux,, j’ai le soleil dans les yeux sur mon côté droit, ça me gêne, et le trouble de l’eau m’empêche de voir la corde depuis le départ, je me prends souvent les mains dedans.
Enfin nous arrivons sur la berge j’enlève le haut de la combi, je prends le bras de Sandra et de Mat pour faire en courant les 500 m qui nous épare du tandem, je ferme les yeux et je me laisse guider car le soleil me flingue la vue, je me la pète en jouant les aveugles.
Zone de transition je me couche je lève les jambes, Eric prend ma combi au niveau des chevilles et je descends mes jambes, en moins de 5 secondes la combi est retirée, je mets mes lunette le maillot du TCA casquette casque gants et chaussures cycliste
Sandra prend le tandem, elle sera ma guide je suis derrière elle main sur ma selle et dans la sortie de la zone de transition nous courons, nous sommes sur le 52×26 en braquet, nous enfourchons la machine et le démarrage avec se braquet souple se fait nickel chrome, sortie de la base et nous arrivons sur la route.
Le vent va être notre principal ennemi, nous l’aurons tout le temps de face, Mat et Eric comme il était convenu ne prendrons pas de relais pour ne pas exploser, ce sera notre rôle principal de tenir la cadence sans faire de trou, ils suceront bien notre roue pour être à l’abris.
Le1er demi-tour les doigts dans le nez, le tandem à pratiquement un empâtement de voiture ce qui rend les demi-tours délicats ainsi que les ronds-points et cela nous fait perdre beaucoup de vitesse en le franchissant.
A noter et cela à son importance, Sandra pédale avec des pédales normales et ses chaussures running sans aucune attache ou cale pieds devant la pédale, quand à moi je suis en pédales automatiques, pour elle il est dure de maintenir la stabilité de ses pieds tout en moulinant ou en tirant gros, le tout en gardant l’équilibre sur le tandem et de m’indiquer à l’oral les obstacles ou la typologie de la route, chapeau bas Sandra Furtak, les gens ne s’en rendant pas compte mais c’est complexe.
Donc Sandra la prochaine fois avec les pédales automatique ce sera plus simple de le contrôler et nous gagnerons facilement 2 km/h de moyenne sans fatiguer le muscle, car l’effort musculaire sera en osmose sans perte de puissance….
Nous rattrapons toutes les équipes qui pendant la natation nous ont doublé en moins de 5 km de tandem, c’est kiffant de rouler à près de 40 sur le plat, seule la moto des commissaires de course nous double. Avec une pointe à 49.4 km/h, tout se passe à merveille sur le tandem, Mat et Eric derrière son comme dans un fauteuil, je gère mes moments de boisson sans problème pour boire, j’ai descendu mon bidon de 800 ml en 20 km de tandem !!!! je suis à plus de 4 litres au 100 !!!! pas écologique comme moteur !!!! Quant à Sandra un vrai chameau, pardon chamelle, même pas soif d’abord, le bidon c’était juste pour décorer le tandem, ça faisait plus beau !!!!
J’absorbe ungel energix avant la cap. Sandra a bien maitrisé la machine, tous les demi-tours on été faits sans encombres, sans que nous perdions beaucoup de vitesse pour les prendre. Nos jambes sur le clm ont répondu pérsent, mais pour moi le plus dure reste à venir, la cap ….
Nous arrivons sur la zone de transition, je prend le bras de Mat et nous courons jusqu’au parking à vélo j’enlève mon casque, je déchausse et rechausse les chaussures cap avec les lacets magiques, je prends la cordelette avec Sandra à ma gauche et nous attaquons la cap, Mat est à ma droite et Eric derrière nous, le parcourt en ‘’trail’’ est très chaotique pour mon corps, ne voyant pas les obstacle ma vision ne compense pas, les lombaires, ls adducteurs les fessiers les quadriceps et les ichtyo-jambiers en prennent pleins la gueule, du coup moi aussi, la sinuosité du parcours changent de mon entrainement sur le goudron.
Sur les 5 km de cap je suis au taquet à donf, j’ai jamais couru aussi vite sur du trail, j’ai cette impression d’être dans une voiture sans amortisseurs et sans volant, dans les montes Sandra tire sur la cordelette, Mat et Eric me poussent, et des points de côté arrivent par alternance, une fois à droite puis quand il disparait il revient à gauche, et ainsi de suite, une vraie tournante, mais bon comme le Christ je vis la passion, ma passion du triathlon !!!!
J’ai entendu mon nom plusieurs fois, beaucoup d’encouragements de ma copine Rose, des gens du club, je n’ai pas reconnu toutes les voix, et de concurrents en cap qui nous doublaient.
La cap a été pour moi la plus traumatisante musculairement parlant, en ce dimanche de pentecôte, plutot de pentes de côtés, Jésus pardonne-nous nous mais tu ne sais pas ce que nous faisons, mais les millimètres inexorablement défilaient , et petit à petit nous approchions du but, et enfin la dernière petite côté, le tapis rouge et la ligne d’arrivée main dans la main tous les 4.
Mais cette fête pour moi n’était pas totale, il manquait notre looping qui a connu quelques soucis de santé, je lui dédie cette petite course faite par l’équipe de l’agence tous risques
‘’j’adore quand un plan se déroule sans accrocs’’.
Mes amis sans vous je ne suis rien.
Baracuda alias Sandra
Hannibal alias Luis
Futé alias Matthieu
Looping alias Jim
Franky alias Eric
Merci à l’organisation pour un sans faute, sans la sirène ….
Les Mureaux dimanche 20.05.2018. »
Bravo Luis