
Aujourd’hui c’est Coralie qui joue le jeu de la mini-interview ! Après une saison incroyable ponctuée par un titre de championne de France de triathlon par équipe Longue distance, une belle performance sur le Livigno Extreme triathlon et une 2e place sur le Kalahari Augrabies Extreme Marathon, Coralie évoluera l’an prochain dans un autre club de triathlon. Avant de lui souhaiter bonne continuation, nous tenions à revenir sur ces années TCA et la remercier pour tout ce qu’elle a pu apporter. Un départ vers d’autres horizons, certes, mais elle restera pour nous tous une andrésienne de cœur que nous aurons plaisir à croiser et à suivre 🙂
1) Bonjour Coralie, peux-tu te présenter ?
Hello, j’ai 34 ans (déjà?!), je suis née et j’ai grandi en Sarthe. Après avoir pas mal bougé (Grenoble, Stockholm, Cergy, Australie), je vis aujourd’hui à Valdahon dans le Doubs et travaille comme ingénieur calcul chez Cartier Horlogerie en Suisse à la Chaux-De-Fonds. Côté sport, j’ai touché à pas mal de choses avec plus ou moins de succès (tennis, GRS (je n’’aimais que dribbler avec le ballon), danse (ma mère m’a obligée je pense), boxe, basket (pendant 20 ans), foot, cyclisme et finalement triathlon). Je suis licenciée au TCA depuis 2009.
2) Comment as-tu découvert le triathlon et le TCA ?
Je suis née dans une famille de cyclistes purs et durs. Alors dans mon enfance, les triathlètes ça a toujours été les pimpims qui ne savent pas rouler, qui mettent des prolongateurs mais les utilisent mal, qui font les beaux gosses torses nus dès qu’ils passent la ligne d’arrivée. Je n’avais pas forcément un avenir sportif tout tracé vers le triathlon! Depuis, j’ai découvert que tout ça est … un peu vrai 😉 mais qu’il y a tellement plus que ça dans ce sport!
J’ai atterri à Cergy pour faire mon stage de fin d’étude chez Gir’s fin 2006. A l’époque, je faisais uniquement du cyclisme mais faire des heures de voiture tous les week-ends pour aller faire des courses où il n’y avait parfois que 30 filles au départ qui se connaissaient toutes et savaient déjà quasiment quel serait le top10, ça me saoulait un peu. J’ai été embauchée chez Gir’s dans la foulée du stage. Là-bas, un de mes collègues (Valérian) était un gros mordu de triathlon (et de très bon niveau), il m’a fait rêver avec toutes ces histoires d’Ironman. J’ai aussi pu rencontrer quelques grands noms du triathlon français qui venaient pour des études posturales, c’était inspirant. Du coup, début 2008, j’ai commencé à aller nager de temps en temps le midi pour apprendre à nager le crawl (je ne tenais pas 25m). Puis j’ai commencé à chercher un club pour continuer à progresser. C’est comme ça que je me suis retrouvée à faire un footing « de récup » un lundi soir avec le TCA et ça a collé tout de suite !
3) Quels sont tes forces et points d’améliorations dans ce sport ?
Mes points forts sont je pense la gestion de l’effort et le mental. Ce sont pourtant deux points que je n’ai jamais travaillé, ce sont deux choses que j’avais déjà comme acquis. Je soupçonne les heures et les heures de randos et d’alpinisme dans les Alpes en famille tous les étés de m’avoir forgé de ce côté-là pendant mon enfance.
Ce qui est génial avec ce sport, c’est que les points d’amélioration, il y en a toujours pleins ! La natation est le sport où je suis de loin la moins assidue et du coup, je plafonne pas mal. Je nage avec un club de natation cette année alors j’espère pouvoir passer un palier. En vélo, je dois faire plus de spécifique pour progresser, j’ai tendance à me reposer un peu sur mes acquis, je ne fais du spécifique que l’hiver sur HT. En càp, j’ai beaucoup progressé ces dernières années mais il y a encore beaucoup de boulot, notamment technique. De manière générale, en càp et vélo, je ne fais du travail spécifique et travail technique qu’en fin d’hiver mais ensuite quand les beaux jours arrivent, j’augmente les volumes et n’arrivent plus trop à intégrer d’intensités (par manque d’envie, par peur de blessures). Il faudrait que j’arrive à en garder un minimum quitte à diminuer le volume, ce sera l’objectif 2018.
4) Comment t’entraines-tu ? (une semaine type par exemple)
En pleine préparation pour un IM, une semaine type ressemble à :
Lundi : càp footing tranquille le soir ou repos
Mardi : càp footing le midi + natation le soir
Mercredi : sortie vélo en groupe le soir
Jeudi : càp footing le midi + natation le soir
Vendredi : càp longue ou natation le soir
Samedi : sortie vélo 2h + enchainement sortie longue càp (footing) ou sortie vélo 3-4h + enchainement càp court (max 30mn dont 15mn rapides)
Dimanche : sortie longue à vélo (mini 5h, maxi 8h)
Ça me fait un volume de 15 à 20h par semaine au cœur de la prépa.
Je fais 75% de mes sorties longues en solo en càp et en vélo par choix, ça me laisse plus de liberté, je vais où je veux quand je veux et au rythme que je veux .
L’hiver, le ski de fond remplace une grosse partie du volume càp et vélo, je garde juste une séance de càp et une séance de HT par semaine. En fin d’hiver, je mets deux séances de VMA et 2 ou 3 séances spécifiques sur HT.
5) Ta vie professionnelle te permet-elle de t’entrainer comme tu le souhaites ?
Oui, j’ai beaucoup de chance de ce côté. Tout est très facile pour aller s’entrainer le midi au taf et on est une petite équipe de réguliers. Il y a des vestiaires et des douches dans l’entreprise alors on court l’été ou skie (skating) l’hiver très souvent. Le terrain de jeu autour est incroyable, une piste de skating passe à 150m de l’entreprise et en 5mn de footing, on est dans les pâturages et les sapins. Mon chef, bien que pas du tout sportif, me laisse pas mal de liberté au niveau horaires tant que je fais mes heures et mon taf.
6) Comment s’est déroulée ta saison 2017 ?
Janvier et février : plutôt très calmes, beaucoup de ski en tout genre, un peu de natation, beaucoup de fondues
Mars : remise en route avec VMA càp et travail spécifique sur HT, volume en natation
Avril : stage de Grimaud et premiers kilomètres de vélo dehors, Swimrun du Verdon avec mon copain, super épreuve pour débuter la saison, on finit au pied du podium en mixte
Mai : Très gros volume à vélo, qualif Coupe de France triathlon avec Milou, Jo, Sandrine et Elo, super course et premier podium de la saison par équipe puis Half de Vendôme, étonnamment plutôt en forme malgré la fatigue et encore un podium
Juin : très gros volume à vélo avec des bonnes sorties boucherie, Ardechoise avec Milou et Clem, super we, on n’a pas fait que rigoler mais on a rigolé !
Juillet : Half de Dijon, course correcte malgré la fatigue et un beau podium avec le titre surprise par équipe avec Sandrine et Carole, 2 semaines de récup et mon premier gros objectif de la saison, le Tour du Mont Blanc Cyclo, course qui se passe idéalement, j’étais prête et je n’ai pas eu de pépins, supers souvenirs partagés avec mes cousins Puis départ pour 3 semaines de congé, pas de càp, pas de natation et surtout pas de vélo mais des apéros !
Août : entorse le 31/07 donc séances de kiné et pas de càp du tout pendant 3 semaines sauf pour le Norseman d’Yves, encore des très bons moments partagés avec Yves et Willy. Test de la cheville au Triathlon de La Chaux-De-Fonds sous les couleurs Cartier et mon premier podium sur un sprint ( ?!) malgré une càp à l’agonie.
Septembre : deuxième gros objectif de la saison avec l’ICON Livigno Xtrem Triathlon, fête un peu gâchée par la météo bien pourrie mais j’y aurai beaucoup appris et j’ai partagé des bons moments avec mes supports. Une petite semaine de récup avant de démarrer une grosse prépa càp de 5 semaines. Coupe de France en fin de mois, deux belles courses avec Marina, Delphine, Laure et Jo en duathlon puis Sandrine, Elo, Milou et Jo en triathlon, encore un super we même si la soirée de cette année ne restera vraiment pas dans les annales…
Octobre : ralentissement du volume càp, récupération et départ pour l’Afrique du Sud et mon troisième gros objectif de la saison, le Kalahari Augrabies Extreme Triathlon
7) Tu es devenue, en compagnie de Sandrine et Carole, championne de France de triathlon longue distance par équipe, un grand moment sportif ?
Oh oui !! C’était un peu spécial puisqu’on ne savait même pas qu’un titre par équipe existait. Du coup, ça a été vécu un peu différemment, ce n’était pas un objectif de longue date, c’est un truc qui est tombé du ciel, qui a couronné la densité de niveau chez les filles au TCA et la belle fête annuelle du TCA. Le plus beau, c’est l’émotion vue dans tous les yeux pendant la Marseillaise et après. Le plus fort a été de pouvoir partager ça avec les filles et avec autant de potes du TCA. Je n’aurai jamais osé rêver d’un moment comme ça pour ma dernière saison au club, c’était magique !
8) Tu viens de faire ton deuxième KAEM (Kalahari Augrabies Extreme Marathon), comment as-tu abordé cette épreuve ?
Vu la planification de ma saison, je n’ai pas pu faire une prépa spécifique de 6 mois comme l’on fait pas mal de personnes. J’ai pas mal misé sur le fond construit sur toute la saison. Après 2 mois de sevrage càp cet été, j’avais vraiment envie de courir alors l’enchainement après Livigno s’est très bien passé. 400km en 5 semaines et pas une blessure, alléluia ! Je suis allée en Afrique du Sud vraiment sans pression, comme on part en vacances, avec une prépa courte mais solide, avec une certaine sérénité par rapport aux choix de matériel et de bouffe et une grosse envie de m’éclater !
9) L’objectif principal c’était quoi pour toi ?
Sportivement c’était de finir. Mais pas finir pour être finisher, finir pour pouvoir vivre l’aventure jusqu’au bout et ne rien en rater. J’avoue, dans un coin de ma tête, j’avais quand même franchement l’idée de tenter ma chance pour le podium.
Mais l’essentiel sur ce genre de course n’est pas forcément sportif. Ce que je voulais surtout, c’était en profiter au maximum, rencontrer pleins de nouvelles personnes, retrouver les anciens, revivre tous les moments de partage aux bivouacs et aux checkpoints, me sentir toute petite face à la nature, retrouver la beauté du Kalahari.
10) Comment s’est déroulée ta course ?
Je vais te raconter le côté sportif, pour le reste je mettrai un CR complet sur le forum
La future vainqueur Maretha était grandissime favorite et j’avais décidé de me placer pour une 2ème ou 3ème place.
Le premier jour, Sandra et Maretha sont parties devant et je n’ai pas essayé de suivre. J’étais déjà bien contente d’arriver 3ème, ça voulait dire que le podium était possible mais j’avais déjà plus ou moins fait une croix sur la 2ème place.
Le deuxième jour, Maretha et Sandra sont parties un peu plus vite mais je les ai gardées en ligne de mire pendant un long moment. Aux 2/3 de l’étape, je suis revenue sur Sandra qui n’était pas au mieux et je l’ai distancée. Mais j’ai un peu calé sur la fin d’étape, elle est revenue et nous avons fini presque ensemble.
J’ai couru tout le début de la 3ème étape avec Sandra et on était même encore ensemble au dernier CP mais j’ai complètement explosé sur les 5 derniers kilomètres, surchauffe totale, je ne marchais plus droit, j’avais la nausée. J’ai dû m’arrêter 15mn à l’ombre pour me refroidir et c’est avec un énorme soulagement que j’ai finalement réussi à finir cette étape. Je suis passée très près de l’abandon. Il y a d’ailleurs eu beaucoup d’abandons sur cette étape, les températures ont dépassé les 45°C. Maretha s’est envolée sur cette étape (irrémédiablement), j’ai perdu 20mn par rapport à Sandra (qui a aussi souffert) et surtout, la 4ème , Jane, m’a repris 40mn et est revenue à seulement 20mn.
La quatrième étape était la longue (74km). Les départs échelonnés ont eu pour conséquence que je suis partie en plein cagnard à 11h30 avec Sandra et Richard. Ils m’ont très vite distancé, pas de jus du tout dans les jambes, le corps qui chauffe, le cardio qui s’emballe, le moral au fond du trou. J’ai fait les 10 premiers kilomètres en marchant, impossible même de trottiner. Puis le ciel a commencé à se couvrir, l’ombre des nuages faisaient une énorme différence, mon corps a commencé à se refroidir et la machine à se relancer. J’ai rattrapé Jane qui était partie 30mn devant moi et qui s’était un peu perdue, ça m’a enlevé un peu de pression par rapport au podium. Plus ça se couvrait plus j’accélérais. J’ai rattrapé Sandra complètement en perdition (elle finira sous perf au CP suivant et perdra beaucoup de temps). J’ai rattrapé Gilles, un français et Richard. On a fait un bout de route ensemble. L’orage a éclaté. Pluie et vent, on avait froid dès qu’on s’arrêtait (quel contraste avec le début d’étape). J’ai finis l’étape avec Richard. Et Jane nous a finalement rattrapés juste à la fin. Avec l’explosion de Sandra, je passe 2ème et Jane est 3ème à 50mn.
Jour de repos au bord de la rivière à se baigner, manger, dormir, discuter.
Jane est partie comme une balle au départ de la 5ème étape. Mais je suis finalement revenue sur elle après 15km. On a joué au chat et à la souris pendant encore 15km puis la chaleur m’a encore mise KO, plus de jus, l’impression d’être dans un sèche-cheveux géant, le cardio qui s’emballe, pas d’ombre du tout pour se poser, la nausée, j’étais vraiment mal. C’est finalement 2 anglaises que j’avais doublées bien plus tôt, Annie et Emily, qui m’ont rattrapé à 6km de l’arrivée et qui m’ont sauvée : je me suis mise dans leur pied et je me suis accrochée à elles pour rentrer. J’ai passé la ligne en pleurs après 15km de très très grosse galère, les pires moments vécus sur cette course. J’ai perdu 30mn sur Jane sur cette étape mais je n’en avais franchement rien à faire, le classement était devenu complètement secondaire. Sandra aussi a pris cher sur cette étape à cause de la chaleur et a perdu toute chance de podium.
Pour la dernière étape, on partait ensemble avec Jane et on avait décidé la veille qu’on ne voulait pas se battre (aucune de nous n’avait plus la force mentale de le faire) mais plutôt finir ensemble. Sauf qu’on partait encore en fin de matinée en plein cagnard. Jane est partie vite parce qu’ayant les pieds pleins d’ampoules, pour elle marcher était un supplice, courir l’était un peu moins. Moi, mon seul objectif était de gérer cette étape pour ne pas vivre la même galère que la veille, je voulais finir avec le sourire. Donc j’ai marché la première moitié d’étape plutôt montante pour gérer ma température corporelle et en me disant que de toute façon Jane méritait cette 2ème place. Puis j’ai couru dès que c’est devenu descendant. J’ai même finis comme une balle, avec des supers sensations et j’ai passé la ligne d’arrivée avec l’immense satisfaction de finir sur une bonne note et de finir à une belle 3ème place. Avant d’apprendre que j’avais conservé ma 2ème place pour 2mn !!
11) Es-tu satisfaite de ta performance et de cette seconde place ?
Je suis très très satisfaite !! Je suis tellement fière d’avoir pu me mêler à la lutte avec Jane et Sandra qui sont d’excellentes coureuses et vraies guerrières. Mais 2ème ou 3ème n’aurait pas fait de grande différence. La première place était vraiment inaccessible, Maretha est une incroyable machine qui ne va pas beaucoup plus vite mais qui ne ralentit jamais, quel que soit les conditions et la distance. Elle a en plus toujours le sourire et un mot gentil.
Ceci dit, la prochaine fois (il y aura forcément une prochaine fois), j’essaierai de ne pas penser podium sur les premières étapes pour vraiment en garder sous la main et gérer la chaleur sans toujours se mettre à la limite. Ça a failli me coûter très cher et ça a coûté cher à Sandra.
12) Tu cumules les épreuves longues distances type ironman et ultra-trail, comment arrives-tu à les enchainer ?
Je ne sais pas Cette année était parfaite : 3 gros objectifs dans 3 sports différents bien répartis dans l’année, c’est passé crème : bonnes performances, pas de blessure (à part la cheville), et du temps pour faire autre chose. Mais l’année dernière j’ai dû déclarer forfait sur certaines courses parce qu’elles étaient trop rapprochées. Varier les sports (vélo, triathlon, trail) ça aide à éviter la lassitude. Faire une bonne coupure hivernale à base de skating, ski de rando, ski alpin, fondues, raclettes aide aussi beaucoup, j’oublie complètement le triathlon pendant 3-4 mois et suis de nouveau complètement en manque et au taquet à la sortie de l’hiver
13) Le court distance ne t’a jamais attiré ? Pourquoi le long ?
J’ai tout de suite été attirée par le longue distance et je pense que c’est ce qui me convient le mieux. Je n’ai jusqu’ici jamais trop pris de plaisir sur un courte distance sauf sur les courses par équipe. Mais en même temps, je ne me suis jamais préparée pour un courte distance. En cyclisme, je faisais des épreuves relativement courtes et j’adorais ça alors il n’y a pas de raison.
J’adore l’impression de partir à l’aventure que j’ai au départ d’une épreuve longue distance. Je sais qu’il va se passer pleins de trucs, qu’il va falloir gérer pleins d’imprévus et que l’issue est une grande inconnue. Passer la ligne d’arrivée d’une épreuve après des mois de préparation et des heures de combat procure aussi des sensations que je ne pense pas retrouver sur des épreuves plus courtes.
14) Plus généralement que t’apporte le sport dans la vie ?
Tellement !! Une hygiène de vie potable déjà parce que sans le sport, j’aurai vite tendance à me laisser aller. Alors que là, les sensations à l’entrainement me rappellent vite à l’ordre en cas d’abus divers et variés. Le sport m’a aussi très souvent servi de moyen d’intégration quand j’arrivais dans une nouvelle ville, un nouveau pays, une nouvelle entreprise, il y a des sportifs partout, ça donne accès à une grande communauté. Le sport est une super école de vie : humilité, travail, persévérance, ce sont des trucs que j’ai notamment appris grâce au sport et qui me servent tous les jours. Mais je crois que là où le sport m’a le plus apporté, et notamment mon premier IM, c’est que plus aucun défi ne me semble inaccessible, ils peuvent me faire peur mais je sais que tout est possible si je fais ce qu’il faut pour y arriver. Je me suis enlevé beaucoup de barrières, dans tous les compartiments de ma vie.
15) Quels seront tes objectifs la saison prochaine ?
Ma première « saison » de ski-alpinisme cet hiver. Une collègue m’a motivée pour aller faire quelques courses avec elle. Je n’ai pas de matos vraiment adapté à la compétition mais j’irai pour le fun.
Le Corsica Raid avec: Yves, Eric et Phiphi en juin, gros défi logistique et physique en perspective mais avec ces 3 là, on est au moins sûr de se marrer.
Embrunman puisque je me suis encore fait recaler au Norseman (sérieux ?!). Ceci dit c’est plus qu’une solution de rechange, je me fais une joie de partager à nouveau cette course avec tous les TCAssiens qui l’ont mise au calendrier. Les norvégiens m’ont tellement mis la rage que je serai presque prête à commencer ma prépa pour Embrun maintenant
La Diagonale des Fous. Peut-être. Sûrement. Très probablement.. Mon copain veut partir en vacances à la Réunion et moi j’ai un rêve à réaliser !
16) Tu veux ajouter quelque chose ?
Merci à toi pour tout ce que tu fais au niveau communication, c’est vraiment top de pouvoir voir les résultats de tout le monde. Et un grand grand merci à tous ceux qui œuvrent et ont œuvré pour faire naitre, vivre et avancer ce club. Ne lâchez rien ! Ce n’est pas facile du tout de quitter le TCA, je n’ai même pas encore fait ma demande de licence dans mon futur club tellement je n’ai pas envie de partir
J’ai vécu pleins pleins pleins de belles émotions avec le maillot du TCA, que ce soit à l’entrainement ou en compétition. Je voulais profiter au maximum de ma dernière saison au TCA, je me suis éclatée comme jamais, mission accomplie. Et en plus ce n’est pas fini, il reste la Saintélyon !
Rdv à Guéret et Embrun en 2018, on n’aura plus le même maillot mais on aura toujours la même passion !
Interview futile :
-Ta devise : « Impossible n’est pas une fatalité, c’est un défi. » (Mohammed Ali)
-Ton entrainement favori : sorties longues càp à l’exploration de nouveaux sentiers dans le Jura et les sorties vélo du mercredi soir avec les collègues en mode « le premier qui saute a perdu » : c’est n’importe quoi mais on se marre bien et ça fait une sacrée séance d’intensité !
-L’entrainement que tu détestes : PPG, sans hésitation !
-Ta compétition favorite :
Déjà faite : Kalahari Augrabies Extreme Marathon
A faire : Diagonale de Fous, Petite Trotte à Léon
A regarder : Paris Roubaix
-Ton sportif favori :
Plus en service : Michael Jordan, idole de ma jeunesse
Toujours en service : Martin Fourcade (fan de son panache !) et mon père (dont j’ai suivi toutes les courses de vélo et les matchs de foot quand j’étais enfant et ado)
-Ton triathlète favori : Zamora
-Ton film préféré : Un singe en hiver avec Gabin et Belmondo (« Monsieur Esnault, si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille ! » )
-Ton CD favori : La Marmaille Nue de Mano Solo, Entre Ciment et Belle Etoile de Keny Arkana
-Ton livre préféré : Annapurna premier 8000
-Ton plat favori : Du Comté, une baguette bien fraîche et une bonne bouteille de Barolo. Et les crêpes !
-Ton sport favori (autre que triathlon !) : le basket et le cyclisme, passions d’enfance. Mais je suis très bon public pour tous les sports en général !
La question d’actualité : Teddy Riner qui remporte son 10e titre mondiale, ça t’inspire quoi ?
Un énorme respect. Ça fait tellement d’années que c’est la cible à abattre et que tous les mecs de sa catégorie travaillent pour le faire tomber. Mais il est toujours tout en haut. Ce qui m’impressionne, c’est qu’il ait toujours autant envie et autant la rage de se donner à l’entrainement alors qu’il a déjà tout gagné.
Merci Coralie 🙂
Bon vent et à très bientôt