Bonjour
Ci-dessous le recap des résultats des courses du week end … avec également les compte rendus de courses de nos Julien à Archachon et Cépoy
*Triathlon de Cannes*
Ce week end, pour bien lancer la saison, 6 triathlètes du Triat’Club d’Andrésy ont participé au triathlon de Cannes ⭐⭐⭐
Sur le Triathlon Distance M : composé de 🏊♀️ 1000m de nat, 🚴♀️ 40km de velo avec 300m de D+ puis 🏃♂️ 10km de cap
Matthieu, Toufik, Nicho Jabalé, Claude et Philippe C sont tous Finishers 🏁 :
Philippe Chevallier : 2h06
Pierre Kerambellec : 2h09
Nicholas jabalé : 2h22
Matthieu Marchand : 2h23
Claude Desmaret : 2h25, 2e de sa catégorie
Toufik Meraouna : 2h39
Ce dimanche, sur le Triathlon Distance L : avec 🏊♀️ 2000m de nat, 🚴♀️ 90km de velo avec 1400m de D+, puis 🏃♂️20km de cap, Lucia, « Lulu » termine en 6h12

*Triathlon de l’Ame à Cepoy/Montargis* :
Ce dimanche encore, 2 Andrésiens alignés sur ce triathlon proche de chez nous à Cépoy sur la distance M avec : avec 🏊♀️ 1500m de nat, 🚴♀️ 45km de velo , puis 🏃♂️10km de cap
Julien Thinon : 2h25’18 » – 47eme sur 267 et 4eme sur 19 de sa catégorie
Thierry Gillet : 2h40’18 » – 124eme sur 267 et 14eme sur 32 dans sa catégorie
Le CR de Julien Thinon :
1 er triathlon de l’année et 1er triathlon depuis la pandémie enfin le plaisir de remettre un dossard de tri!!@
Suite a mes bons résultats sur des courses seches(10km et semi),j attendais avec impatience de concrétiser ses bons résultats sur un triathlon.
Depart 10h40 de la maison sans avoir petit déjeuner mais dejeuner car le depart est a 14h30 donc j etais bien pour le temps de digestion 😉.
Arrivé a 12h35, je vais chercher mon dossard afin de tout preparer avant l ouverture du parc qui etait a 13h15.
Enfin pret ,je pars,direction le parc a velo, la pression commence a monter… Arrivé dans le parc a mon emplacement, je prépare minutieusement mes affaires afin d etre plus ou moins organisé. Apres avoir tout bien mis en place, a ma surprise , je retrouve un copain du Tca (thierry gilet) qui étonnamment se place juste en face de moi ( l organisation nous avait regroupé ensemble) . Nous commencons a discuter ,ce qui permet de penser a autre chose et faire baisser la pression.
Nous allons ensemble jusqu’à l etang ,environ 280 /300m , nous plongeons dans l etang et a ma grande surprise l eau n est pas si froide que ca et l eau est limpide ,chose rare pour un etang, avec quand meme quelques algues pres des bords mais cela reste correct.
Le depart est imminent et se fera dans l eau.
Le starter retentit,je me lance et la aucune sensation, gros probleme de souffle (meme impossible de respirer donc de poser ma nage) au bout de 150m donc je me mets en brasse afin de pouvoir respirer et essayer de me calmer afin de reprendre le crawl mais cette sensation d oppression et de manque d air apres quelques essais de reprendre en crawl continua jusqu au 1 er tour donc 750m et la sortie a l australienne. J étais frustré et énervé dans l eau car j avais brassé pendant 750m. Et chose incroyable apres le retour a l eau ,j arrive enfin a poser ma médiocre nage et fini les derniers 750m en crawl.. je finis et suivant ma montre j ai effectué 1755m en 33′ , mon pire temps de nat enfin c est passé maintenant place au velo après une distance d environ 280/300m de course sur de petits graviers pour rejoindre le parc j atteint enfin mon velo et mes pieds n ont pas trop souffert. Je me prepare et pars avec mon velo jusqu’à la ligne de fin de t1, environ 200m aussi a courir mais la c etait sur de l herbe. Arrivé a la ligne je vois 3 triathlètes s arrêter net afin de monter sur leur velo donc je m ecarte et les doubles et je commence a appuyer un peu sur les pedales . Tout se passe j enchaine les km a plus de 35km/h , et la je me demande si j ai bien lapé la fin de t1,j ai deja fait environ 10km de velo et je me rends compte que non donc j ai fait une t1 de 14′ record de longueur je pense 😉. Bref je continue a appuyer sur les pedales et remonte pas mal de concurrents ,ce qui me motive encore plus , malgré un parcours assez casse pattes avec beaucoup de faux plat montant et de descente. Je pose le velo en 55′ suivant ma montre mais il manque des kms . Maintenant place a la cap, je pars et me cale sur une allure de 3’50 ,j ai de bonne sensation mais je reste focus sur cette allure afin de ne pas subir sur la fin des 10km. Je double encore pas mal de concurrents et je me cale après 3km sur un triathlete car on avait la même allure, nous faisons le reste de la course ensemble en alternance je te suis/tu me suis jusqu’au 8eme km ou la il accelere mais je commence a etre dans le dur donc je le laisse partir et reste sur mon.allure qui ralentit de 3’50 a 3’55 puis 4′ jusqu’à la ligne d arrivée que je franchis en 2h25’18 » temps officiels 47eme sur 267 et 4eme sur 19 de ma catégorie temps nat:35″02 velo:1h06’29 » cap: 39’15.
Content de ma course malgré une.nat desastreuse mais un bon velo avec une bonne cap.
Une bonne organisation au top ,un triathlon sympa et pas tres loin de chez nous. »
*Triathlon d’Arcachon* : Julien J était présent et aligné au triathlon M d’Arcachon et nous livre son récit de course :
« Reprise de la saison de triathlon par celui d’Arcachon. Lieu mirifique à la sortie du bassin pour la natation, en vélo jusqu’à la dune du Pyla (la plus haute d’Europe) et une course à pieds éprouvante avec des escaliers avant de revenir sur la fameuse promenade au magnifique panorama.
Je l’avais fait en 2019 et j’en avais gardé un bon souvenir, l’édition 2022 sera toute autre.
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Le soleil est au rendez-vous, il est possible d’apercevoir distinctement les villas et cabanes de pêcheurs du Cap Ferret sur l’autre rive du bassin.
Un vent fort venant du sud ouest compliquera le vélo, l’eau étonnamment fraîche pour la saison est annoncée à 15 degrés, ça va piquer !
Les consignes d’avant course se terminent par une distrayante danse collective géante des organisateurs et des participants. Les organisateurs changent au dernier moment le parcours natation en raison de la puissance de la marée.
En fait, ce triathlon est situé à la sortie du bassin, là où les courants sont parmi les plus fort au monde. Les organisateurs devraient donc prévoir un départ natation à l’heure où le bassin vient de se remplir et avant qu’il ne commence à se vider…
Par un hasard du calendrier, aujourd’hui, le coefficient de marée est énorme et le courant est dantesque, la mer même depuis la plage donne l’impression d’être un torrent furieux allant de l’océan jusqu’au fond du bassin…
NATATION
Je décide avec d’autres de partir bien plus à sud que le départ officiel, quitte à faire 250m en plus afin de prendre large au niveau de la première balise. Je m’aperçois en parlant lors de la minute avant le départ que les triathlètes du coin qui connaissent le bassin font comme moi.
Effectivement cela part vite, dans l’euphorie du sprint du départ je me décalque le visage sur une bouée dure pour la navigation de plaisance. J’entends mon nez et mes cervicales bien craquer.
Ça secoue méchamment surtout dans une eau fraîche qui engourdit le visage. Le courant est pire que ce que je pensais, je suis littéralement déporté de 200m de biais en l’espace de 150m d’avancée… et effectivement la majorité des triathlètes qui étaient partis sous l’arche de départ galèrent pour passer la première balise. Moi-même je me dis que je vais devoir m’employer sévèrement pour la seconde bouée qui est 500m juste en face mais il va falloir que je nage totalement à gauche pour avoir une chance de la passer, si je nage dessus je serais déporté de 300m à droite.
De ma vie, je n’ai jamais vu un tel courant,, en général même si je suis un nageur moyen en triathlon sortant dans la première moitié-premier tiers, la natation n’est qu’une plaisante mise en bouche pour le reste. Là elle restera comme l’effort le plus âpre et le plus intense qu’il m’est été donné de faire en triathlon, le stress en plus…
À l’approche de la bouée-balise, le courant redouble, en plus cela bouchonne avec une centaine de participants qui y sont en même temps que moi, donc impossible de nager correctement sans prendre et donner des coups aux autres. En nageant à 90% de mon max je fais du surplace durant 4 minutes, la balise reste à 50m de moi (et des autres)… je vois plein de concurrents décider de zapper et couper le parcours, je me dis pas grave ils seront hors en course.
Je suis obligé de mettre les jambes (ce que je ne fais jamais) et de sprinter comme un malade pour passer cette seconde bouée-balise. Épuisé par l’intensité consenti, immédiatement la balise passée, je relâche mon effort et vous me croirez où non, mais du coup je me retrouve ramener à la balise et calquer à celle-ci, mes pieds se prennent même dans la chaîne qui la fixe au sol… les kayakistes en charge de là sécurité sont totalement dépassés par le nombre de nageurs à la dérive et ne peuvent me venir en aide. Bref, je parviens à tirer de là au prix d’un effort qui pèsera lourd pour le vélo et la cap qui suivront.
La troisième balise est dans le sens du courant, là par contre ça file à une vitesse de dingue, mais c’est périlleux pour prendre la bonne direction, car le moindre écart de cap éloigne encore plus du but. C’est ce qui va se passer, je vais trop loin, et je m’en rends compte et dois repiquer à 90 degrés vers la plage en prenant le courant latéral monstrueux qui va me reporter.
Au final, je ferais 2400m sur les 1900m prévus… la seconde boucle sera du même acabit sauf que la moitié, au bas mot, des participants va zapper les balises…
Il n’y a pas de numéro de dossards sur les bonnets donc il est impossible aux organisateurs ne les repérer et il y en a tellement qu’il est impossible de les repérer dans le chaos qui règne. Je ne leur jette pas la pierre car au niveau sécurité c’était dangereux il valait peut être mieux couper que risquer un drame. Mais il aurait fallu deux classements du coup pour ceux qui avaient consenti l’effort de faire le parcours en entier et les autres…
Car je sors de l’eau éreinté comme jamais après une partie natation d’un triathlon, je me dis c’est tri de guerriers, peu vont poursuivre, mais je suis dégoûté quand je vois le peu de vélos dans le parc, les deux tiers des concurrents sont partis, et que les arbitres me disent qu’au vu des conditions il n’y a eu aucune disqualification…
En coupant les bouées, outre les efforts en moins consentis, il était possible de mettre deux fois moins de temps sur la partie natation…
Bref l’idée prétentieuse d’un bon classement au général s’effondre, je dois me ré mobiliser durant la transition.
VÉLO
43km avec 750m de D+, qui a dit que la Gironde était un département plat ? En fait, le parcours emprunte toutes les routes du massif dunaire. Peu le savent mais il y avait de 1920 à 1940 une manche du championnat de France de ski alpin à Arcachon depuis une dune avec une piste d’aiguilles de pins. Tout ça pour dire que ça monte.
En 2019 il y avait eu sur le même parcours peu de voitures, aujourd’hui c’est l’enfer, j’ai l’impression d’être sur la rocade de Bordeaux. Il me serait possible de rouler à fond sur mes prolongateurs en descente sur des routes fermées, mais là, nous devons hélas zigzaguer entre les voitures les mains sur les freins. Je reprends une bonne soixantaine de concurrents et me fais reprendre par un, avec qui je ferais des chassés-croisés, il me double en côtes et je le reprends sur le plat, à chaque fois nous nous encourageons.
Je sens que la natation m’a anormalement entamé mes cuissots, qui ne répondent pas comme habituellement, j’espérai reprendre plus du double de cyclistes.
Au dernier tiers de la course, je croise en sens inverse un concurrent inanimé la figure en sang, déjà prit en charge par les pompiers. Avec cette circulation c’était hélas prévisible, moralement ça fou le bourdon et mentalement cela oblige à être plus prudent. À 10km de l’arrivée, sur le seul vrai raidillon à 20% du parcours juste après un rond point serré, je mets le petit plateau mais ma chaîne se coince entre le cadre et le pédalier. Habituellement, il suffit de tirer fort sur la chaîne pour la remettre, là elle est emberlificotée autour du pédalier. Bref, je perds 4 minutes et je vois pas mal de concurrents que je venais de déposer me redoubler.
Je finis à bloc pour reprendre ceux qui venaient de me redoubler suite à ce pépin mécanique, avec un sentiment de frustration de ne pas avoir pu tout donner du fait de la circulation.
COURSE À PIEDS
Transition moyenne en 1min55 mais quatre place de prises au classement, d’emblée je sens que mes cuisses ne répondent pas comme je voudrais. Et le circuit qui comporte deux boucles, débute par l’ascension d’une dune côtière par un escalier long et raide… Après 43km de vélo, les muscles s’asphyxient en acides lactites très rapidement… sur un triathlon classique le parcours plat permet de trouver son rythme de course et de faire ses réglages physiologiques, là impossible, c’est du brutal !
Je pioche bien pour finir la CaP en 42 minutes, en doublant qu’une dizaine de coureurs, 4,45min au kilo seulement à pondérer par le D+ (265m) et les escaliers…
Au final, je termine 124e, avec un classement totalement faussé du fait de l’absence d’arbitrage cohérent en natation. En comparaison à ma fin de saison 2021, mon manque de forme m’est apparu criant à un mois de mon Ironman sur Hourtin. Rien d’irrémédiables cependant, il me reste 3/4 triathlons de préparation d’ici là.
Sans vouloir paraître sentencieux car je connais les contraintes qui pèsent sur les organisateurs, je crois pouvoir dire que ce Triathlon à l’ambiance sympa et aux organisateurs plaisants est hélas réellement trop dangereux, en natation comme en vélo, et même en course à pieds, le parcours n’était pas privatisé, obligeant les participants à slalomer entre la foule de promeneurs venus profiter du soleil sur la promenade côtière.
Les coureurs en relais n’avaient de dossards spécifiques, pas de chouchou non plus pour savoir qui a fait son premier tour de CaP, pas de consignes avec numéro de dossard non plus pour les sacs de transitions. Et le parc à vélo qui n’a ouvert qu’à l’arrivée du dernier à 18h10, pas sympa pour ceux devaient revenir sur Paris comme moi.
Bon je finis par les points positifs, le paysage magique, le niveau élevé de la moyenne des participants, et comme nous sommes dans le Sud Ouest, le ravitaillement d’arrivée est en partie composé de tartines de confit de canard 🙂 chose impossible ailleurs au monde je pense 🙂